Donnerstag, 1. August 2013

L'internet africain

Que les côtes sont branchées
Dans un article récent, nous avons constaté que l'anglais est en recul massiv sur internet – en relation avec les autres langues. En quantité, cela est vrai, l'anglais progresse toujours, mais d'autres langues progressent aussi et beaucoup plus. 

Dans le même article, je faisais allusion à la pénétration d'internet. La pénétration et la relation des utilisateurs d'internet comparé avec la population. C'est-à-dire le pourcentage de personnes de la population qui a accès à internet.

Selon les statistiques, en Afrique vit 15.3% de la population mondiale, mais seulement 7.0% des utilisateurs d'internet habitent en Afrique (et 5.2% des utilisateurs de Facebook – mais ce chiffre assez bas est pour une fois un bon chiffre). Ceci donne une pénétration d'internet pour l'Afrique de 15.6%, pendant que la moyenne est de 34.3%. Mais regardons de près, car il y a de grandes différences entre les pays. Le tableau suivant montre les pays qui dépassent la moyenne internationale (ou presque) et les trois derniers positions.

(1) 51.0 Maroc (16 Mio utilisateurs)
(2) 35.6 Egypt (29 Mio utilisateurs), Réunion
(4) 39.1 Tunisie
(5) 32 Cap vert
(6) 28.4 Nigeria (48 Mio utilisateurs)
(7) 28.0 Kenia (12 Mio utilisateurs)

(58) 1.3 Guiné, Niger, Sierra Leone
(61) 1.2 Congo-Zaïre, Somalie
(63) 1.1 Éthiopie

Premièrement, un grand pourcentage n'est pas forcément un bon chiffre. Si l'internet aide à progresser, comme moyen d’accéder aux informations: d'accord. Mais nous savons tous, que sur internet il y a tant d'autres choses qui ne sont pas la première nécessité. Deuxièmement, il dépend d'une volonté politique. Soit une société de l'état branche un pays entier, soit l'état laisse faire des sociétés privées sans les régenter et presser. Si une société de télécommunication doit payer la moitié de la somme de investissement comme impôt d'investissement (à part de la concession et des impôt sur le bénéfice et la TVA), la communication devient inaccessible à la masse. C'est un exemple réel d'un des pays d'en dessous de la barre si-dessus.

L'internet en soit n'est pas bon. À mon avis, il est bienfaisant là, ou du contenu local ou régional est disponible. Des prix du marché par exemple. Un site ivorien le fait en première page pour les produits agricoles de ce pays. Ou aux Indes, le prix du poisson est publié pour les marchés des chef-lieux des districts: fini l'arnaque des intermédiaires. Par contre, publier ou au moins participer demande un peu plus de connaissances et surtout des connexions qui durent plus longues: un cercle vicieux. Même si c'est pour un but commercial (attirer des clients qui utilisent aussi ou avant tout des services payantes), il faut saluer l'initiative d'Orange qui permet d’accéder à l'encyclopédie libre Wikipédia sans frais de connexion - pour consulter ainsi que pour éditer. Ce site existe par ailleurs aussi en plus de 40 langues africaines. Car une site en langue maternelle reste toujours plus touchant et atteint un plus grand nombre d'utilisateur qu'un en français, qui reste, surtout en zones rurales, langue administrative et scolaire, mais pas celle du cœur. En plus, il faut l'enseignement, l'enseignement et l'enseignement: comment utiliser, créer des groupes d'utilisateurs, comment tirer un avantage pour l'utilisateur (et non pour un occidental déjà trop riche).


sources: http://www.internetworldstats.com/stats1.htm pour 2012 et http://www.internetworldstats.com/stats22.htm pour 2011.

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