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Sonntag, 16. November 2014

Éteindre son cerveau

Autrefois, le téléviseur animait
le débat en famille (1958).
«On allume le téléviseur pour éteindre son cerveau. Et on alume l'ordinateur pour alumer son cerveau», avait déclaré l'ancien PDG d'Apple Steve Jobs à Macworld 2004. Eli Pariser contredit, au moins en partie: «Le filtrage personnalisé est de mieux en mieux, et ainsi nous serons dépenserons de moins en moins d'énergie pour la sélection du contenu spécifique.»

La mise sous tutelle a commencé avec le lancement de Google Instant en 2009: Les rendements des moteurs de recherche lors de la saisie avant de savoir ce que vous recherchez. Selon les estimations de Sheryl Sandberg, le numéro 2 de Facebook, des sites Web qui ne sont pas adaptés individuellement à l'utilisateur, nous apparaîtrons «étrangement pas à jour» dans trois à cinq ans déjà.

Donnerstag, 7. November 2013

Se distraire à en mourir

Dans un article récent, le Blog MédiaTIC à présenté les dix pages les plus populaires sur Facebook au Congo-Zaïre. En résumé, les plus populaires sont les société télépnoniques (n'y-a-t-il pas d'autres besoins que des unités téléphoniques au Congo?), suivi par un musicien français (n'y-a-t-il pas de musiciens congolais?), un site évangélique en anglais (depuis quand l'anglais est tellement répandu dans ce pays à majorité catholique?), en positions 5, 6 et 8 la presse sérieuse, avec une petite intéruption par un divertissement télévisé français.

Je pense que divertissement est le mot clé. Le Congo est un pays qui tourne mal, mais la population préfère le divertissement. Ceci n'est pas unique pour ce pays. Déjà en 1985, le théoricien des médias américain Neil Postman a publié un livre intitulé Amusing Ourselves to DeathSe distraire à en mourir»). Là, il a montré que les médias modifient profondément l'ensemble de la société humaine.

Postman pense que la forme des médias électroniques forcent à présenter n'importe quoi quel qu'en soit le contenu comme un spectacle. Il montre que la force d'un méssage ne tient d'ailleurs pas à son contenu mais à l'image et sa mise en scène, ce que se voit sur Facebook en pérmanence. Aujourd'hui les informations que nous recevons sur internet ne sont selon Postman que des distractions sans aucune importance. En conséquence, les structures qui rendaient les sociétés stables sont affaiblies. Trente ans après, le Congo se voit jeté dans l'ère des médias électroniques, ce qui nous permet de découvrir ce que nous avons perdu déjà il y a des années; sans possibilité d'arrêter ou de frêner cette évolution là-bas. Jusqu'à ce que plus rien n'ait de sens.

Donnerstag, 1. August 2013

L'internet africain

Que les côtes sont branchées
Dans un article récent, nous avons constaté que l'anglais est en recul massiv sur internet – en relation avec les autres langues. En quantité, cela est vrai, l'anglais progresse toujours, mais d'autres langues progressent aussi et beaucoup plus. 

Dans le même article, je faisais allusion à la pénétration d'internet. La pénétration et la relation des utilisateurs d'internet comparé avec la population. C'est-à-dire le pourcentage de personnes de la population qui a accès à internet.

Selon les statistiques, en Afrique vit 15.3% de la population mondiale, mais seulement 7.0% des utilisateurs d'internet habitent en Afrique (et 5.2% des utilisateurs de Facebook – mais ce chiffre assez bas est pour une fois un bon chiffre). Ceci donne une pénétration d'internet pour l'Afrique de 15.6%, pendant que la moyenne est de 34.3%. Mais regardons de près, car il y a de grandes différences entre les pays. Le tableau suivant montre les pays qui dépassent la moyenne internationale (ou presque) et les trois derniers positions.

(1) 51.0 Maroc (16 Mio utilisateurs)
(2) 35.6 Egypt (29 Mio utilisateurs), Réunion
(4) 39.1 Tunisie
(5) 32 Cap vert
(6) 28.4 Nigeria (48 Mio utilisateurs)
(7) 28.0 Kenia (12 Mio utilisateurs)

(58) 1.3 Guiné, Niger, Sierra Leone
(61) 1.2 Congo-Zaïre, Somalie
(63) 1.1 Éthiopie

Premièrement, un grand pourcentage n'est pas forcément un bon chiffre. Si l'internet aide à progresser, comme moyen d’accéder aux informations: d'accord. Mais nous savons tous, que sur internet il y a tant d'autres choses qui ne sont pas la première nécessité. Deuxièmement, il dépend d'une volonté politique. Soit une société de l'état branche un pays entier, soit l'état laisse faire des sociétés privées sans les régenter et presser. Si une société de télécommunication doit payer la moitié de la somme de investissement comme impôt d'investissement (à part de la concession et des impôt sur le bénéfice et la TVA), la communication devient inaccessible à la masse. C'est un exemple réel d'un des pays d'en dessous de la barre si-dessus.

L'internet en soit n'est pas bon. À mon avis, il est bienfaisant là, ou du contenu local ou régional est disponible. Des prix du marché par exemple. Un site ivorien le fait en première page pour les produits agricoles de ce pays. Ou aux Indes, le prix du poisson est publié pour les marchés des chef-lieux des districts: fini l'arnaque des intermédiaires. Par contre, publier ou au moins participer demande un peu plus de connaissances et surtout des connexions qui durent plus longues: un cercle vicieux. Même si c'est pour un but commercial (attirer des clients qui utilisent aussi ou avant tout des services payantes), il faut saluer l'initiative d'Orange qui permet d’accéder à l'encyclopédie libre Wikipédia sans frais de connexion - pour consulter ainsi que pour éditer. Ce site existe par ailleurs aussi en plus de 40 langues africaines. Car une site en langue maternelle reste toujours plus touchant et atteint un plus grand nombre d'utilisateur qu'un en français, qui reste, surtout en zones rurales, langue administrative et scolaire, mais pas celle du cœur. En plus, il faut l'enseignement, l'enseignement et l'enseignement: comment utiliser, créer des groupes d'utilisateurs, comment tirer un avantage pour l'utilisateur (et non pour un occidental déjà trop riche).


sources: http://www.internetworldstats.com/stats1.htm pour 2012 et http://www.internetworldstats.com/stats22.htm pour 2011.

Samstag, 11. Mai 2013

Réalités et mythes de la dominance anglophone sur internet

source: inconnu
Dans un blog congolais fut constaté que l'internet soit quasiment en anglais. Étant impliqué dans des initiatives de traduction et de localisation, et en me rappelant le grand nombre de sites en allemand ou en français, je recherchât. Et voilà un premier tableau de comparaison: Le pourcentage d'une langue sur internet, comparé avec le pourcentage des personnes ayant cette langue comme langue maternelle.
Langue Internet (2011)1 Population Internet (2002)2
Anglais 26.8% 18.8% 45.0%
Chinois 24.2% 19.9%
autres 17.8% 34.9% 35.4%
Espagnol 7.8% 6.1% 4.9%
Japonais 4.7% 1.8%
Portugais 3.9% 3.7% 2.1%
Allemand 3.6% 1.4% 6.2%
Arabe 3.5% 5.0%
Français 3.0% 5.1% 4.0%
Russe 3.0% 2.0%
Coréen 2.0% 1.0%

Oui, il est vrai, l'anglais est surreprésenté, mais aussi d'autres langues comme l'allemand, le chinois, le japonais, l'espagnol, le russe, le portugais et le coréen. Le dernier est quand-même une surprise, car pour la population sont contés le Nord et le Sud, pendant que le Nord est à 100% absent sur la toile…

En chiffres: Le coréen est deux fois plus présent sur internet que sur la planète (si on regarde uniquement la Corée du Sud, c'est probablement 4x), position encore dépassé par l'allemand (2.5x) et le japonais (2.6x). L'arabe et le français arrivent à un facteur d'environ 0.6; les petites et moyennes langues (autres) à 0.5.

Pour le français, dans le monde réel 3x plus répandu que l'allemand ou le japonais, mais dans le monde virtuel nettement moins, il y a plusieurs explications: Toute l'Afrique francophone n'a pas l'accès à internet avec des lignes permanentes et au prix forfaitaire. En plus, la pénétration de l'internet est à la moitié de la moyenne mondiale (sujet à y revenir). De l'autre côté, la discipline et le sens pour le travail allemande est aussi bien connu que celui des japonais.

Pour revenir à la question initiale: L'anglais n'est pas – ou plus précisément n'est plus – aussi répandu que certains croient. En une décennie, il a chuté de la moitié au quart. Et selon un article très intéressant concernant la localisation de logiciels et de sites du français Antoine Lefeuvre (en anglais!), 73% des utilisateurs d'internet ne parlent pas la langue de Shakespeare – donc ceux qui veulent être entendu font bien, doivent se présenter en langues de leurs auditeurs.
sources: 1 http://www.internetworldstats.com/stats7.htm pour 2011 et 2 http://mediatic.unblog.fr/2012/10/18/declaration-de-kinshasa-les-francophones-face-au-defi-d%E2%80%99un-monde-des-tic-tres-anglophone

Montag, 26. November 2012

Thésaures libres illimités

Un thésaurus, thésaurus de descripteurs ou thésaurus documentaire, est une liste organisée de termes représentant les concepts d'un domaine de la connaissance. C'est un langage contrôlé utilisé pour l'indexation et la recherche de ressources documentaires dans des applications informatiques spécialisées.

Le Portail des Thésaurus (ou «Thesaurusportal» en allemand) http://thesaurusportal.blogspot.com contient à présent 350 thésaurus des branches les plus diverses dans 47 langues.

Le but est de réunir en un seul lieu un nombre aussi elevé que possible de thésaurus  librement accessibles en ligne ou bien accessible aux bibliothèques universitaires.

Le portail aide à trouver des outils d'indexation, à élaborer des ontologies, il contribue à la formation à la maîtrise de l'information, etc.

Le portail (qui est en fait un blog) offre la possibilité de recherche en texte libre ou bien de recherche à travers les mots clés («labels») du menu caché en haut à droite (barre en gris foncé). À gauche, on peut faire défiler la liste des thésaurus.

source: Dr. Andreas Ledl, Université de Bâle

Montag, 8. Oktober 2012

Outils de gestion photo – un tour d'horizon

À la recherche d'un outil de gestion de fonds photos, quelques spécialistes en information et documentation ont rassemblé les informations suivantes.

Littérature sur le sujet:

- Tutoriel de l'université de Cornell sur la gestion des images
- Bibliographie sur la conservation de photos (disponible sur demande auprès de Jean-Daniel Zeller des HUG)
- Travail de bachelor sur la recherche d'un système de traitement d'image pour Agridea (Association suisse pour le développement de l'agriculture et de l'espace rural):
Lucille Tissot, Elaboration d'une politique collaborative de gestion des images chez Agridea, Haute école de gestion de Genève, 2010
Ce travail est utile pour approcher le sujet, ainsi que pour repérer certains logiciels que Mme Tissot a évalués.

Logiciels:
a. Logiciels destinés à des professionnels de l'information documentaires et utilisés pour gérer des collections d'images (animées ou non) dans des musées ou archives:
- ICA-AtoM: logiciel libre (les archives cantonales vaudoises mènent un projet avec ce logiciel)
- CollectiveAccess: logiciel libre (la HÉS-GE information documentaire travaille sur un projet avec ce logiciel)
- EasyDB: (l'université de Bâle et quelques universités allemandes travaillent avec ce produit)

Il convient d'ajouter des logiciels plus classiques de la gestion documentaire, utilisé pour gérer un fonds photo:
- Alexandrie
- Cumulus: logiciel propriétaire. Un module (Cumulus Sites) permet de publier des catalogues sur le Web.

b. Ceux destinés à des professionnels de la photo:
- PhTagr: logiciel libre, inspiré de flickr.
- Phraseanet: logiciel libre
- Gallery 2
- DigiKam: logiciel libre.
- Pixbank
- Agelia
- Fotoarchiv

Quelques remarques en vrac:
  • Certains éditeurs proposent le stockage distant des photos (chez eux ou dans le Cloud). C'est un paramètres dont il faut désormais tenir compte dans de tels projets.
  • Un site français a publié récemment un billet au sujet de la bonne gestion des photos du point de vue juridique, les Infostratèges: Une photothèque juridiquement bien gérée  [lien vérifié 20.09.2012]. Probablement à adapter au droit suisse (Droit d’auteur et droits voisins (mai 2011), Institut fédéral de la Propriété intellectuelle www.ipi.ch => téléchargements), mais permet de s'interroger sur cet aspect et d'en tenir compte.
Et pour le plaisir, une petite sélection de liens parmi tant d'autres (bien qu'hors du sujet proprement dit):

- Tineye: permet de rechercher une image en utilisant une image comme critère de recherche
- TagGalaxy: présentation et navigation 3D (animation sous forme de sphère) de photos
- Google image swirl Plug-in navigateur : recherche d’image par similarité et sujets connexes
- Cooliris Plug in navigateur mur 3D

Y-a-t-il un logiciel qui manque? Une de trop? Vous avez de l'expérience? Laissez votre commentaire ci-dessous. Merci.
Source: Patricia Plaza, Knowledge and Information Services (DIT), École Polytechnique Fédérale de Lausanne

Dienstag, 24. Juli 2012

Pourquoi PowerPoint fait endormir et ce que vous pouvez faire

Dans certains écoles en Suisse, mais aussi ailleurs, les étudiants – et même les élèves! –  sont sanctionnés par une mauvaise note, s’ils réalisent une présentation sans utiliser un logiciel de présentation comme PowerPoint. Dans les entreprises, souvent les supérieurs donnent à leurs collaborateurs l’ordre d’utiliser PowerPoint. Le fait est que la plupart de ces présentations sont en général ennuyeuses. Pire encore, le monde entier utilise PowerPoint sans savoir que le tableau de conférence – ou le tableau noir dans les écoles – a un triple effet dans 95% des cas.

Pourquoi force-t-on des gens un outil qui n'est pas toujours le meilleur et que souvent, ils ne maitrisent pas? Les salariés, les congressistes, les élèves et les étudiants, qui préfèrent abandonner les logiciels de présentation ne devraient plus se justifier. Il ne s'agit pas d'interdire PowerPoint, mais seulement abolir la quasi obligation d’utiliser PowerPoint ou un logiciel similaire. Le nombre de présentations ennuyeuses doit diminiuer; elles devraient être plus intéressantes et fascinantes. Les solutions sont connu, mais personne n’y prête attention.

PowerPoint fait sommnoler les auditeurs
PowerPoint n’est pas fait pour divertir, mais pour ennuyer. C’est dû au concept fondamental de PowerPoint et non à la façon dont il est utilisé. Voilà quelques trucs et astucs, pour faire mieux:
  • Utilisez le tableau de conférence. voir aussi le film ci-dessusous (en anglais):
  • Impressionnez fortement le public par la manière comment vous parlez, comment vous racontez. Travaillez à la base de votre rhétorique.
  • Mettez vos réalisations en scène sans organiser un cirque.
Réspectez la loi
Et si un logiciel de présentation n'est pas à éviter, suivez la la loi 10-20-30 de la présentation: 10 diapos, 20 minutes, 30 points: Ne dépassez jamais le nombre de 10 diapos pour ne pas dépasser 20 minutes de discours (quand vous avez 1 heure) et écrivez les caractères au moins 30 points. Cela vous force de vous concentrer sur l'essentiel: un graphisme, deux, trois mots clés. Ainsi vous évitez un grand nombre d'erreurs et si ce que vous disiez et bon, vos auditeurs vont l'apprécier.

Soutenez le mouvement contre la dictature PowerPoint
Quand nous avons écrit que les salariés, les congressistes, les élèves et les étudiants, qui préfèrent abandonner les logiciels de présentation ne devraient plus se justifier, cela demande un grand mouvement pour lancer le débat sur la manière comment nous présentons. et cela ne fonctionne que si la presse internationale y écrit. C’est pourquoi M. Matthias Pöhm, un grand conférencier a lancé le Parti Anti PowerPoint (PAPP/APPP). Il a choisi la structure d’organisation d’un parti, parce que les partis attirent plus facilement l’attention des médias. Le PAPP a sont siège en Suisse, parce qu’ici, chaque citoyen du monde peut adhérer à un parti. Cela ne doit pas vous décourager. Car en dépit de tout, ça reste un mouvement. Le PAPP ne poursuit aucun objectif politique. Dès que ses membres auront atteint un certain nombre, dès que le PAPP  sera devenu le quatrième parti en Suisse, les médias ne pourront plus faire l’impasse sur ce problème, qui sera posé de façon mondiale et massive. C’est la seule raison d’être du Parti Anti PowerPoint, dont l'adhésion est absolument gratuite. (On peut choisr l'adhésion sans que le nom soit publié quelquepart et sans que l'on resoit des courriels.)


Si vous préférez écouter (que de lire), voilà le président du PAPP, un allemand, qui vous parle en français (avec un petit accent, mais librement et passionant):

Dienstag, 12. Juni 2012

Vivons-nous la fin des bibliothèques?

Lors de sa laeçon d'adieu à l'Université de Genève, Alain Jacquesson commenca par un petit historique sur les périodiques scientifiques où les bibliothèques passèrent du propriétaire à au locataire dès la fin de la deuxième guerre mondiale. Ceci dû au désintérêt pour l’administratif lié à la publication des chercheurs, scientifiques et savants. Jacquesson rappella la fin du ZentralBlatt mise en place dès le 19e siècle par les académies ou leurs équivalents.

Ces changements fondamentaux ne sont pas les seuls. En plus, les coûts explosent. Même si c’est moins marqué, la lecture publique est aussi concernée. Au travers de la numérisation (du gris au numérique, numérisation rétrospective, ...), la dématérialisation des objets culturels conduit à l’indifférence du lieu des savoirs, des recherches, des formations, etc. L’éloignement des sources n’existe plus.

Droit contractuel versus droit d’auteur
L’industrialisation des savoirs est facteur d’un plus grand revenu pour les actionnaires et d’une perte d’intérêt pour la transmission du savoir au public. Le droit contractuel remplace le droit d’auteur. Le prêt entre bibliothèque devient litigieux. On se souvient qu'au procès actuel entre l'École Polytechnique de Zurich et Elsevier. Les lecteurs sont par ailleurs captifs des outils liseuse ou autre à travers des contrats exclusifs, des ventes liées au matériel, des versions incompatibles, ce que Jacquesson appelle la gestion des droits numériques ou digital rights management en anglais, soit le contrôle technique de l’utilisation des ressources documentaires.

Alain Jacquesson parla des livres numériques chronodégradables ou qui «s’autodétruisent» après un nombre défini de lectures. Les éditeurs utilisent le vocabulaire des bibliothèques comme bibliothèque de prêt (lending library) ou prêt gratuit (borrow for free), mais en monétarisant le service parfois de manière cachée comme par exemple l'inscription en tant que membre obligatoire et payante.

Bénéfice privatisé, coûts à l'état
L'ancien directeur de l'École des bibliothécaires de Genève présenta un tableau séparant les services récupérés par les multinationales commerciales sur les activités des bibliothèques. En résumé, les tâches coûteuses comme catalogage, cotation, indexation restent dans les bibliothèques, pendant que publication, vente, location, prêt, donc les activités monétarisables sont reprises par les grands éditeurs internationaux. Les universités ont réagi avec les archives ouvertes, avec les preprints des physiciens, au départ, et avec l’Open Access. La déclaration de Berlin a vu le jour, mais son principe d’accès libre est remis en cause par le Sénat américain en ce moment sous pression du lobby puissant des éditeurs). L’éthique de Jacquesson ne lui permet pas de faire l’apologie du piratage.

Selon le conférencier, l'âge d’or est derrière nous. L'économie et les lois régissent maintenant la profession du bibliothécaire. Lors des questions et pour avoir une vision plus optimiste de l’avenir, il fut question de transfert d’emplois vers les sites de ventes en ligne, de l’option, pas très retenue, de devenir éditeurs, mais, par contre, de travailler avec les chercheurs et les juristes sur la libération des données sémantiques, sur l’autoédition, sur les valeurs ajoutées payantes, mais au profit des bibliothèques, du changement de mandat des bibliothèques d’un lieu de savoir à un lieu de socialisation, de discussion, de travail (on va à la bibliothèque pour travailler sans être dérangé), de tranquillité (un bâtiment pour les gens).

Il fut aussi question du boycott d’Elsevier, Springer, Wiley par Harvard et d’autres universités. Jacquesson n’y croit pas. Il pense que le boycott doit être ciblé, autrement il pénalise le chercheur, à cause du système d’évaluation actuel. Mais un changement fondamental de l’évaluation des chercheurs (facteurs d’impact et autres) par les académies pourrait être une piste de réflexion préalable au boycott.

Publications d'Alain Jacquesson:
L'informatisation des bibliothèques

Concernant la culture libre, voir ici.
Source: Sandra Levai, image: Moumou82/Wikipédia

Mittwoch, 28. März 2012

Document Freedom Day

Document Freedom DayJe tenais à vous signaler, au cas où vous l'ignoriez, qu'aujourd'hui est un jour tout particulier, notamment pour l'univers de l'information documentaire. C'est en effet le «Document Freedom Day».

Je ne sais exactement comment il faudrait le traduire, mais pour ma part j'aime bien l'idée d'une «Journée de libération des documents». Pour une meilleure interopérabilité (donc pour garantir l'échange, la diffusion et le partage), ainsi que pour assurer une certaine pérennité des données numériques, il est essentiel de passer par des formats et des standards libres, ou à tous le moins ouverts.

Et nous avons de la chance: choisir ces formats et standards est de moins en moins contraignant. Profitons-en!

Document Freedom Day — Offene Bibel (Plakat)Heute ist der Tag der Freien Dokumente (engl. Document Freedom Day). Der Tag soll jeweils am letzten Mittwoch im März das «Bewusstsein für frei zugängliche Dokumente» in Erinnerung rufen.

Gerade heute, wo Bibliotheken gegen Verlage kämpfen müssen, dass sie gewisse Zeitschriften noch ausleihen oder Kopien einzelner Seiten anfertigen dürfen und wo manche Anbieter mit proprietären Formaten die Kunden an sich ketten wollen, ist der Tag der Freien Dokumente wichtig. Die Förderung und Annahme der freie Dokumentenformate steht deshalb auch weit oben auf der Traktandenliste.
Dieser Erfahrungsbericht zeigt, weshalb offene Dokumente wichtig sind… und hier geht es noch etwas vertiefter zum Thema offener und verbotener (!) Information.

Donnerstag, 8. März 2012

Sur un malentendu

Pendant les 40 jours qui précèdent Pâques, les catholiques préparent cette fête dans une période qu'ils appellent le carême (un peu comme l'avent avant Noël). Les Pères dominicains de France offrent pendant ce temps depuis dix ans déjà un service de médidation quotidien d'une à deux minutes par courriel, podcast et aussi sur facebook. Il y a quelques jours, le P. Adrien a montré comment le SPAM influence notre manière de croire en Dieu!

«Heureux, vous les pauvres, car le Royaume de Dieu est à vous.»
La méditation
L’argent ne fait pas le bonheur, tout le monde le sait; mais ce que les pauvres savent aussi très bien, c’est que la misère ne le fait pas davantage. Jésus n’est pas la victime d’une illusion romantique: ce qui rend heureux, ce n’est pas la pauvreté; c’est le Royaume de Dieu - mais ce sont les pauvres qui le possèdent. Pauvres, c’est-à-dire ceux qui sont dépourvus des rassurantes sécurités du monde, privés du superflu qui occupe le cœur à défaut de le remplir. Il faut bien cela pour oser fonder son bonheur sur cette vérité toute simple: Dieu m’aime infiniment, sans conditions. Ce trésor-là est à l’abri des crises, et notre péché même ne peut pas nous l’ôter: si nous le rejetons, il ne sera jamais plus loin qu’à la porte de notre cœur.

Mais nous avons reçu assez de courriers ou de mails trompeurs, nous promettant des gains mirobolants à des loteries imaginaires ou d’improbables héritages exotiques, pour ne recevoir qu’avec prudence le trésor d’un Dieu qui aime gratuitement. Il serait plus rassurant d’avoir d’abord mérité cet amour par nos bonnes actions: notre pécule ne serait peut-être pas très gros, car nous n’agissons pas toujours bien, mais il nous appartiendrait vraiment; nous l’aurions gagné à la sueur de notre front, pas reçu sur un malentendu.

Dieu ne m’aime pas pour ce que je fais de bien, mais pour une meilleure raison, qui n’a rien d’un malentendu: il m’aime pour ce que je suis, parce que je suis quelqu’un d’infiniment aimable. Et s’il m’arrive bien souvent d’en douter, Dieu, lui, le sait bien: il me connaît comme s’il m’avait fait.

Texte: Frère Adrien Candiard op., Couvent de Lyon
Citation: Évangile de Jésus-Christ selon Saint Luc, chapitre 6, verset 20
Traduction liturgique de la Bible: ©AELF - Paris - Tous droits réservés.

Dienstag, 6. Dezember 2011

Protegez votre identité dans le monde virtuel

Dans le dernier article, nous avons parlé de l'utilisation des traces laissé sur internet à des fins criminels. Mais ce n'est pas tout: Il ya aussi la question de l'usurpation d'identité.

Beaucoup de gens ont perdu beaucoup d'argent en affichant toutes leurs données personnelles sur les sites de médias sociaux, comme Twitter et Facebook ou de répondre à de faux courriels. Des criminels ont utilisé ces informations pour prendre des emprunts bancaires à leurs noms, et bien sûr, puis disparaissent avec l'argent, laissant la victime de vol d'identité pour payer la facture.

Comment peut-on se protéger soit-même?
Le point est d'être prudent avec ce que vous publiez sur ces sites, afin de protéger non seulement vous et votre famille, mais aussi votre identité personnelle. Les criminels utilisent l'information affichée publiquement à faire des compromis à la fois les biens personnels et corporatifs. Parfois, ils envoyent aussi des courriels faisant semblant d'être une loterie, une banque ou votre messagerie (p.ex. Yahoo) en vous demandant de vous branchez pour eviter une fermeture de votre compte ou quelque chose de similaire. Yahoo, Hotmail ou votre banque ne demandent jamais par courriel de vous brancher quelque part et de mettre votre pseudo ou votre mot de passe. Yahoo, Hotmail ou votre banque demandent certains donnés personnel lors de l'ouverture du compte, mais après plus rien.

Voici quelques autres conseils à suivre
Postez lorsque vous revenez de vacances, pas quand vous partez. De même avec des photos: postez-les en rentrant. Utiliser les sites comme un outil positif.

Connaître les fonctions de contrôle disponibles sur les sites de réseaux sociaux que vous utilisez (configuration). Des fonctionnalités telles que le blocage, visibilitée et la vie privée: il faut modifier les paramètres et vous devez être conscients de vos options. Écrivez-les même sur un bout de papier à ce que vous avez les paramètres afin que vous puissiez les comparer après un changement de formulation qui peut se produire sur ces sites.

Utilisez des mots de passe complexes. Utilisez un mélange de lettres majuscules et minuscules, chiffres et caractères spéciaux pour éviter deviner vos mots de passe. Ne jamais utiliser le même mot de passe pour plus d'un compte en ligne. voir aussi: Quel est le degré de sécurité de votre mot de passe?

Ne vous plaignez pas du travail et ne postez pas des informations sensibles en ligne. Ne partagez rien sur votre organisation avec des "amis" virtuels. Cela vous rend un aspect peu professionnel et reflète mal sur vous et votre entreprise. Si vous avez des préoccupations concernant le travail, passez par le biais des ressources humaines, parlez avec des collègues du travail, amis rééls ou choisir d'autres voies appropriées.

Ces pratiques simples peuvent aider à préserver la confidentialité et des données sensibles. Se protéger, c'est de ne pas laisser ses propres donnés personnels à la porte des cyber-criminels.

Source: ZFS
Image: Comité des mesures en matière de consommation, Canada

Dienstag, 25. Oktober 2011

Nous pouvons cambrioler votre maison lors de votre absence - soyez vigilant!

Nous pouvons cambrioler votre maison pendant votre absence - soyez prudent lors de l'utilisation des médias sociaux (résautage). Eh bien, pas ce blog, mais plutôt des gens scrupuleux qui peuplent le web, qui se font un sport de trouver vos informations personnelles.

Il ya des gens qui mettent une somme incroyable d'informations personnels sur le web que les criminels peuvent utiliser. Pour souligner ce point, Boy van Amstel a créé le site www.pleaserobme.com (en français: "cambriolemoi.com") pour montrer comment certaines personnes sont extrêmement négligents avec leurs informations et ce qui peut arriver.

Le site s'est nourrit de Foursquare, un site de localisation, et Twitter. Avec Foursquare, il est possible de découvrir où une personne se trouve à tout moment. Et quand une personne écrit sur Twitter: "Je m'en vais pour le week-end", il est possible de lier les deux ensemble. Certaines personnes très négligent, ont même laissé adresse sur Twitter. Une fois l'adresse d'une personne est découvert, il est simple pour attendre qu'ils annoncent qu'ils sont ailleurs, grâce à Foursquare, et puis, vous l'aurez deviné, cambrioler leur maison.

Boy van Amstel a créé son site, non pas parce qu'il a voulu nuire à personne, mais plutôt de souligner le point que beaucoup de gens ignorent simplement la quantité d'informations qu'ils laissent sur les sites de médias sociaux, comment ils peuvent être utilisé, et quelles conséquences désastreuses qu'il pourrait y avoir.

Source: ZFS
Image: inconnu

Mittwoch, 24. August 2011

Facebook? Google+?

Das ist eine Übersetzung des bedenkenswerten Editorials aus c't Magazin für Computer-Technik 16/2011 (Link zum deutschen Original).

Facebook? Non, jamais! De nombreuses personnes ont juré ceci; voulaient attendre et voir, au lieu de commencer directement. Avec une vitesse alarmante, la cour de récréation sociale a muté à un monstre affamé que avala toutes les informations privées de ses utilisateurs, les connecte sans leur demander avec d'autres ou même distribue des informations sensibles au public.

Heureux l'homme qui a été permis d'observer de l'extérieur, plutôt que de vivre l'expérience de première main. Et il reste un mécontentement latent, le sentiment d'avoir raté un lien important. Bien sûr, il ya encore Twitter qui a des possibilités, mais très limité. Médias sociaux pour une retraite anticipée.

Google+ entre soudain sur scène. Le plus savoureux fonctionnalités de Facebook, mais moins nerveuses. Une interface simple, conçu par un gourou du bien-estimé Macintosh. Barrières de contrôle flexible pour la protection de la vie privée. Que voulez-vous encore de plus? Allons-y!

Maintenant, on devrait y avoir accès. Google+ a le plus strict des portiers, que l'on peut imaginer. Avec Gmail vous auriez du vous abriter pour éviter d'être innodés d'invitations. Chez Google+, même une invitation ne veut pas encore dire que vous pouvez réellement accèder: «À l'heure actuelle, notre capacité est occupé, s'il vous plaît ressayez plus tard.» Après trois jours «actualiser» est enuyant, et la touche F5 branle déjà.

Que faire avec le temps d'attente jusqu'à ce que l'on ya a accès? Vous pouvez méditer sur ce que vous voulez impliquer justement. Jusqu'à maintenant, Google n'avait pas la main heureuse avec les médias sociaux. Google Wave n'était compris par personne. Puis une tempête de commentaires négatives l'ont décoiffé - tous sur le thème de la vie privée. Alors, plutôt non, car la vie privée non protégé on a déjà assez sur Facebook.

Google+, cependant, vient avec une vision claire: «Comme Facebook, mais pas sur Facebook.» Cela me suffit, c'est déjà acheté. «Grâce à des fonctionnalités supplémentaires.» Oui s'il vous plaît, je les veux! Permettez-moi d'entrer. Prenez mes données. Liez-les avec l'historique de mes recherches, avec mes vidéos sur YouTube, avec la vue de la rue sur mon appartement. Monétarisez-moi avec Google Ads et Google Checkout. L'essentiel est: laissez-moi enfin participer.
F5, F5, F5, F5.

par Gérald Himmelein
Illustration: fakeblog.de

Montag, 20. Dezember 2010

Quatre conseils contre le déluge de courriels

Saviez-vous que vous vérifiez votre boîte de courriel plus souvent que vous le pensez (au moins si vous travaillez avec un ordinateur)? Selon une étude menée en 2006, les gens pensent qu'ils vérifient leur boîte virtuelle une fois par heure. En réalité ils contrôlés en moyenne tous les cinq minutes. Pas étonnant que les courriels occupent 23 pour cent de la journée de travail, comme montre une autre étude. Voici quatre conseils comment gérer le déluge de courriel quotidien.

1) Début de la journée de travail sans la lecture de vos courriels.
Qui répond, dès le début du travail aux courriels, réagit en permanence - et n'agit plus. Cela tue les tâches principales par beaucoup de petites choses peu importantes. Qui commence avec le travail à valeur ajoutée, est vraiment productif. Ce n'est qu'après une heure ou deux qu'un employés de bureau devrait se pencher sur sa boîte de messagerie.

2) Lire son courriel seulement deux ou trois fois par jour.
N'ouvrez votre boîte seulement deux ou trois fois par jour. Éteignez les son d'avertissement et les fenêtres surgissantes qui interrompe votre travail pour attirer l'attention sur un courriel qui vient d'arriver.

Une étude montre que les bénéficiaires de l'e-mail qui sont assis à un bureau, répondent à 70 pour cent à leurs courriels dans les six secondes après leur arrivée, et à 85 pour cent dans les deux minutes. Notre conseil: Ne pas devenir esclave de l'e-mail et éteindre ou contrôler le "push" de votre boîte aux lettres.

3) Ne pas répondre à chaque courriel.
Ne pas répondre ne va pas en générale dans le monde des affaires. Mais le récepteur est bien avisés de réfléchir à deux fois. Il est important de reconnaître quels courriels nécessitent une réponse. Et rappelez-vous aussi, que l'on ne doit pas répondre à tout; il y a des e-mails que l'on peut simplement lire et effacer ou ranger.

Si chaque petit message est remercié de la manière "merci, j'ai reçu votre message" et deux, trois autres phrases, celapeut provoquer un petit échange sympa, qui coûte par contre beaucoup de temps important.

4) Prendre le premier jeu et les courriels délégué.
Vousêtes disciplinés. Vous pratiquez déjà nos trois conseils depuis une longue période. Cependant, vous vous noyez toujours dans la quantité de courriels. Vous n'arrivez toujours pas à répondre en temps voulu? Votre boîte e-mail est toujours à moitié plein quand vous rentré le soir? Vous devriez opter pour une solution radicale.

Laissez
lire et répondre tous vos courriels par votre assistant. Déléguez. Instruisiez votre collaborateur de la façon de répondre à différentes questions. Libérez-vous de répondre à de nombreuses questions standard. C'est peut-être suffisant pour développer des réactions typiques. Les autres cas, laissez les regrouper par votre assistant et discutées-les en bloc un ou deux fois par jour. On peut peut-être de nouveau tirer des exemples. Au lieu de peut-être 100 courriels par jour, vous serez confrontés quotidiennement à dix questions - mais à ceux qui sont vraiment pertinentes.

Sources: Andreas Lutz: Simplify your E-Mail. Xing, 2010; Etienne Ruedin Carla Buser: e-Mail – der Zwitter: Vermeintliche und wirkliche Einflüsse des e-Mails auf den Menschen. Zürich: Benziger, 2008. Bild: Europaticker.